Four Seasons Hotel New York

Central Park

Entourée des gratte-ciel les plus huppés de Manhattan, Central Park est un oasis de verdure de 4 kilomètres de long sur 800 mètres de large. Au milieu de la frénésie de la ville, loin des sirènes hurlantes des voitures de pompiers, c’est un lieu de promenade idéal pour les New Yorkais.

Domaine de prédilection des cyclistes, des joggers et des rollers-bladers qui sillonnent ses nombreuses allées, il est également investi par les étudiants qui s’y retrouvent sur les pelouses, les familles qui viennent y pique-niquer ou des traders venus s’oxygéner.

Entièrement conçu par l’homme, ce parc a été aménagé à partir de 1857 sur un vaste terrain marécageux. Au Nord, des collines et des rochers ont été installés, un peu dans l’esprit du hameau de la Reine à Versailles, en plus grand évidemment. Au centre, se trouve le grand réservoir d’eau de la ville qui couvre une superficie de 43 hectares et au Sud, ce sont les grandes pelouses sur lesquelles les moutons venaient paître jusqu’en 1934.

Aujourd’hui, plus de moutons mais des New Yorkais en quête de verdure et de grands concerts en plein air. Il abrite également un zoo, installé en 1880, le Metropolitan Museum of Art, un mémorial à John Lennon, le Strawberry Fields, un château écossais, le Belvedere Castle, une patinoire, des terrains de sports et une faune abondante.

De nombreuses espèces d’oiseaux, une multitude d’écureuils et même des marmottes y ont élu domicile. Ouvert en 1873, après 16 ans de travaux, 500.000 arbres plantés et plusieurs millions de dollars dépensés, Central Park est un monument historique depuis 1965, un lieu incontournable dans la vie des New Yorkais.

La tête dans les étoiles

Haut de 208 mètres, le Four Seasons Hotel New York est installé dans l’un des plus grands gratte-ciel de la ville. Œuvre du célèbre architecte Leoh Ming Pei, créateur de la pyramide de verre du Louvre, c’est une tour de style Art déco dont le calcaire beige doré provient de la même carrière que celle dont ont été tirées les pierres qui ont servi à édifier le palais parisien.

Réparties sur 47 étages, entre les 5e et 52e étages, les chambres sont immenses et lumineuses. De grandes baies vitrées ouvrent sur Central Park en premier plan et Manhattan, à perte de vue. Les tons clairs, beige, caramel, miel, ivoire, parsemés de marron glacé et d’un pâle saumon renforcent cette impression de luminosité. Moquette épaisse, meubles en sycomore, œuvres numérotées, papier mural Le Corbusier, tout concourt à cette impression d’élégante sobriété, de luxe subtil et discret. En bref, un style raffiné et épuré.

Evidement les chambres les moins chères sont situées aux étages les plus bas, moins belle vue oblige. Et plus on grimpe, plus on paie. La suite qui occupe les 400 m² du dernier étage, la Ty Warner Penthouse, est l'une des plus onéreuses au monde. Mais quelle vue impressionnante sur New York !

C’est dans ce chef d’œuvre de Pei que Joël Robuchon, le tourangeau le plus célèbre de la planète, a installé son Atelier. Sous les lustres années 30 et le marbre marron, le restaurant tout de rouge et de noir, s’est imposé en douceur. Avec sa cuisine ouverte, son comptoir en U et son salon boudoir, l’Atelier new yorkais propose les mêmes spécialités que celui de Paris mais pas que ! En hommage à la Grosse Pomme, un hamburger revisité au foie gras a été ajouté à la carte.

Pour se déconnecter de la frénétique ambiance de la ville, on se rend au spa Four Seasons puis au TY, du nom du propriétaire de l’hôtel, Ty Warner, pour savourer un thé. Et pour commencer la soirée, The Bar ou The Garden sont les lieux les plus appropriés.

La literie a été jugée si confortable que le Four Seasons propose à ses clients de pouvoir l'acquérir. Il est possible de la commander dans la boutique du rez-de-chaussée.